Des actions à mener pour préserver l’écosystème marin

Au sommaire :

  1. Quels sont les différents types de pollution de l’écosystème marin ? 
  2. Préserver l’écosystème marin : les actions gouvernementales
  3. Un exemple de projet dans le Sanctuaire Pelagos

Préserver l’écosystème marin : quelles actions mener ? La biodiversité marine est époustouflante, mais elle est malheureusement menacée aujourd’hui. L’activité humaine est notamment à l’origine de pollution marine. Le changement climatique et environnemental a également un impact négatif sur la faune et flore marine. Marina Vela vous embarque en mer à la découverte des solutions pour protéger les espèces marines.

1. Quels sont les différents types de pollution de l’écosystème marin ?

Saviez-vous que 80 % des déchets marins étaient le fruit d’une action humaine ? Marina Vela fait le point sur les différentes sortes de pollution.

1.1. La pollution plastique

Les déchets plastiques sont, de loin, les plus importants dans les mers et océans. À titre informatif, ils se comptent en tonnes. Ils représentent 75 à 199 millions de tonnes, soit 85 % des déchets marins. On les retrouve, bien sûr, sur les plages ou en haute mer sous la forme de : 

  • Bouteille ;
  • Bouchon ; 
  • Sac ;
  • Mégot de cigarette ;
  • Etc. 

Voici ce qu’il se passe lorsque la matière plastique se déverse dans les fonds marins : 

  • Elle génère des blessures chez les différentes espèces marines.  
  • Elle altère également les récifs coralliens et tous les écosystèmes marins.

Elle a en plus un fort impact sur tous les services écosystémiques marins. Vous voulez un exemple ? Le plastique ingéré par la faune sous-marine se retrouve ensuite dans les stocks de poissons qui finissent dans notre assiette.

1.2. Les filets de pêche

Les filets des pêcheurs sont également en partie responsables de la pollution marine. Il faut dire que l’on ne parle pas d’un seul filet perdu, mais de 640 000 tonnes abandonnées en mer. 

Les poissons, les tortues marines et autres espèces s’y retrouvent piégées à l’intérieur. Qui plus est, parmi elles, certaines sont menacées d’extinction. 

1.3. Le pétrole

Les activités humaines en mer sont également à l’origine de modifications des écosystèmes marins

Les marées noires en sont une illustration bien malheureuse. 6 millions de tonnes par an d’hydrocarbure seraient rejetées dans les mers et océans.

Encore une fois, le déversement du pétrole n’est pas sans conséquence sur la faune et la flore marine. Après avoir contaminé le plancton, il modifie toute la chaîne alimentaire telle que nous la connaissons.

1.4. La pollution sonore

Les ondes des sonars ou des plateformes pétrolières sont néfastes pour l’écosystème marin. Il faut dire qu’elles se propagent sur des kilomètres en mer. 

Et cela estompe la communication entre certaines espèces marines, comme les baleines à dents. 

1.5. La pollution lumineuse

La luminosité gêne également le rythme circadien de nombreux animaux marins, en particulier ceux qui vivent près des côtes. Dans un monde où l’obscurité est naturelle, la lumière provoque un changement de comportement tant du point de vue alimentaire, que sur le plan migratoire ou reproductif. 

Alors, quelles sont les actions mises en place pour préserver l’écosystème marin de manière efficace ? Nous faisons le tour de la question juste en dessous.

2. Préserver l’écosystème marin : les actions gouvernementales

Avant de vous parler des solutions pour protéger l’écosystème marin, voici tout d’abord un rappel des mesures gouvernementales en place.

2.1. Des mesures pour conserver une biodiversité marine

Dans le cadre d’un consensus européen, un certain nombre de principes ont été mis en place pour protéger le milieu marin. Il s’agit de : 

  • Diminuer les déchets marins qui finissent sur les côtes ou dans les fonds marins.
  • Limiter la pollution marine due à l’activité humaine en mer. 

Il concerne entre autres :

  • La lutte contre le rejet en mer des eaux usées ou pluviales ;
  • La mise en place des actions de sensibilisation sur la pollution en mer ;
  • La création d’espaces marins protégés ;
  • L’établissement d’une nouvelle gestion et d’une collecte des déchets en mer et sur les rivages.

Voici dans la suite de cet article un aperçu des projets en cours.

2.2. Le plan zéro déchet plastique en mer

Établi en 2020, ce plan doit permettre avant 2025 : 

  • De lutter contre les déchets d’origine plastique en mer et dans les eaux fluviales ;
  • D’informer et de sensibiliser la population sur les dangers des polluants.

En ce sens, des études scientifiques ont, par exemple, été lancées pour analyser le risque du plastique sur notre santé.

Parmi les actions pour préserver l’écosystème marin, citons par exemple :

  • Des opérations de nettoyage d’envergure dans des zones côtières ;
  • La sensibilisation à la pollution marine lors de grandes manifestations ;
  • La mise en place d’actions coordonnées entre plusieurs services dans des parcs naturels régionaux ;
  • Etc.

Saviez-vous qu’il existe 67 anciennes décharges côtières dans l’Hexagone ? Elles mettent également les animaux marins en péril, comme nous vous l’expliquons plus bas. 

2.3. La résorption des décharges en front de mer

Ces déchets sont susceptibles de se déverser dans la mer à plus ou moins long terme. Pour éviter la pollution marine, des travaux d’évacuation sont en cours depuis le début de l’année 2022. Ils concernent pour l’instant les décharges de : 

  • Dollemard, en Seine-Maritime ;
  • l’Anse Charpentier en Martinique ; 
  • Pré-Magnou en Charente-Maritime.

D’autres sites devraient engager les mêmes travaux dans les mois et années futurs.

2.4. La réduction du plastique pour préserver l’écosystème marin

Les poissons n’ont pas à apprendre à nager au milieu des déchets de plastique. La loi AGEC va d’ailleurs en ce sens. Adoptée en 2020, elle permet de renforcer la réduction des produits plastiques à usage unique. Elle entre ainsi dans le dispositif de préservation de l’écosystème marin.

3. La préservation de l’écosystème dans le Sanctuaire Pelagos 

Il existe aussi des aires marines protégées comme le Sanctuaire Pelagos. Il s’agit d’un espace de 87 500 km2  niché entre la France, Monaco et l’Italie. 

3.1. Le Sanctuaire Pelagos, c’est quoi ?

Le Sanctuaire Pelagos est un espace protégé pour de nombreuses espèces marines. Il se situe autour de la Corse. Dans les années 80, il recensait déjà plus 8 500 espèces différentes. Malgré tout, l’activité humaine perturbait le développement des animaux et notamment la vie des mammifères marins.

C’est la raison pour laquelle cet espace maritime a fait l’objet d’un accord tripartite le 21 février 2002. 

Son objectif ? La protection des espèces marines de leur habitat.

Il doit permettre le développement et la protection des espèces, tout en conciliant le développement des activités socio-économiques de cet espace

Côté français, c’est le parc national de Port-Cros qui est chargé de l’animation du sanctuaire.

3.2. Une aire marine protégée avec des milliers d’espèces. 

Le Sanctuaire Pélagos est un repère privilégié des cétacés. Ils sont très nombreux à venir se reproduire dans cette zone de la Méditerranée :

  • Différentes variétés de dauphins ; 
  • Des cachalots ;
  • Des baleines à bec ; 
  • Le rorqual, l’un des plus grands mammifères marins après la baleine bleue ;
  • Etc.

Ils sont pourtant menacés. Nous vous expliquons pourquoi plus bas.

3.3. Quels dangers menacent les cétacés ?

Vous le savez, beaucoup de touristes rêvent d’observer les dauphins et les autres mammifères marins. C’est peut-être votre cas, si vous nous lisez.

Malheureusement, beaucoup de bateaux leur tournent autour et de nombreux facteurs nuisent à leur développement : 

  • La pêche ; 
  • Les loisirs nautiques :
  • Le changement climatique ; 
  • Les modifications environnementales. 

Les animaux du Sanctuaire ont besoin de se déplacer, chasser ou encore dormir dans de bonnes conditions. Il serait dommage qu’ils deviennent des espèces invasives marines et quittent leur territoire, vous ne croyez pas ? 

Et bien, c’est pour cette raison que le Sanctuaire Pélagos a fait l’objet d’un accord.

3.4. Pour un tourisme responsable

La mise en place de ces accords a permis d’établir les règles à prendre en compte. Il s’agit, en effet, de mettre en place de conserver un périmètre 100 m autour des animaux marins.

Aujourd’hui d’ailleurs, de nombreux opérateurs touristiques en mer ont adopté cette mesure. Toute l’équipe de Marina Vela en fait bien sûr partie. 

Nous avons même souhaité faire plus pour la protection de la biodiversité marine, comme vous allez le découvrir ci- dessous.

3.5. Respecter l’environnement : l’engagement de Marina Vela

Nous souhaitons vous faire vivre une expérience unique en vous faisant découvrir toutes les beautés de la Corse

En dehors des moments où nos équipages sont à vos côtés, nous avons le privilège d’accompagner Greg Lecœur dans ses expéditions naturalistes. Greg est un photographe sous-marin hors pair. Il ramène des images fabuleuses de chacune de ses sorties en mer . Elles sont un support privilégié pour : 

  • Montrer la biodiversité et sa fragilité :
  • Apprendre aux autres les gestes pour respecter l’environnement marin.

D’ailleurs, si vous montez à bord d’un catamaran, vous aurez le privilège de découvrir ses photos dans un livre que nous vous offrons.

 

Pour préserver l’écosystème marin, il existe de nombreuses actions à mener. Lors de chaque sortie en mer, nos skippers pratiquent une conduite écoresponsable. Ils évitent ainsi d’effrayer les cétacés. Chacune des expéditions avec Greg Lecoeur est également pour nous une façon de nous engager dans des actions environnementales qui nous tiennent réellement à cœur.